Patrimoine Oraison

Découvrez le patrimoine Oraison : l’architecture, l’histoire, les fontaines, le vieux village, lecture de paysage, la botanique, l’église, le château, …

Patrimoine Oraison : les noms des rues d’Oraison

Oraison est une des seules villes de France a avoir des noms de rues de personnes décédées pendant les guerres 14- 18 et 39 – 45. Auparavant, il y avait très peu de noms de rues : c’était la Grande Rue puis la rue de la première traverse, puis la rue de la deuxième traverse, … où tout simplement on disait, « je vais dans la rue des Aillaud », la famille qui habitait dans cette rue.

C’est ainsi, que le Maire, Victor Gérard, en 1921, donna le nom à chaque rue de la ville d’un oraisonnais décédé à la guerre. La personne citée sur une plaque de rue habitait dans cette même rue. C’est ainsi que la ville d’Oraison, une ville à la campagne, rend hommage à ses soldats.

Un livre, « Origine historique des rues d’Oraison », de Claude Sauve est paru à ce sujet Ce livre est en vente à l’Office de Tourisme, à la librairie l’Arbousier, aux Editions Jonathan et au Tabac presse Jondot à Oraison.

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Patrimoine Oraison : le château d’Oraison

De style Renaissance, il fut construit grâce aux seigneurs les Fulque qui furent les acquèreurs du marquisat. Sa construction en galets roulés date probablement de 1720. Dévasté en 1792 par ordonnance et surélevé d’un étage pour être transformé en magnanerie. Il a gardé son imposante silhouette avec ses deux tours. Louis Pasteur vint y étudier les vers à soie. Ordonné par l’Etat, il fut envoyé dans le Sud pour trouver une solution afin d’enrayer la maladie du ver à soie, appelée la pébrine.

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Patrimoine Oraison : l‘église Notre Dame du Thor

Nommée Notre Dame du Thor, elle fut construite en 1662 et restaurée à diverses époques : elle est d’architecture gothique (croisée d’ogives, arcs brisés, tiercerons,…) des XV° et XVI° siècles et romane (arcs plein cintre). Son clocher fut surélevé en 1885 pour atteindre 33 mètres (pour la fierté des habitants). Un de ses tableaux, du XVII° siècle, classé au titre du mobilier historique en janvier 1995, représente « l’Adoration des Mages ». Cette toile proviendrait d’un élève de Grève qui aurait fait une copie d’une autre se trouvant au couvent des Carmes à Avignon du peintre hollandais Ernest Grève. Elle fut restaurée en 1992. Un autre, du 18°siècle, inscrit à l’inventaire supplémentaire du mobiler classé représente la mort de Saint Joseph. Son cadre est doré. Ce tableau fut restaurée en 1993. La cuve baptismale du XIX/XX° siècle représente le baptême de Jésus. La cloche du XVII° siècle provient du village d’Ubaye englouti sous les eaux en 1958, lors de la construction du barrage de Serre Ponçon. C’est cette cloche que l’on entend sonner dans le très beau film de Jean Giono « l’Eau Vive », elle a été installée en 1962.

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Patrimoine Oraison : la chapelle de Saint Pancrace

La Chapelle de Saint Pancrace du XII° siècle possède une frise intérieure du XIV° siècle. Elle tomba en ruine puis fut restaurée en 1869. On y trouve deux tableaux dont un représente Saint Pancrace. La fête de la Saint Pancrace est le 12 mai. Le choeur de la chapelle est à chevet arrondie. Sur la partie ouest, la chapelle présente en hauteur une sorte de terrasse avec des balustrades. Au dessus de la chapelle, un clocheton s’impose. Cette chapelle domine la vallée de la Durance c’est pour cette raison également que l’on peut admirer de magnifiques couchers de soleil qui illumine la chapelle.

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Patrimoine Oraison : les ruines de Villevieille

C’est dit – on l’ancien château féodal des seigneurs d’Oraison ou une ancienne tour de guet, seul vestige du Moyen Âge. Dominant la colline du Tholonet, cette tour en ruine n’est pas la seule trace du passé puisque de nombreux restes de murailles s’étalent sur 50 mètres aux alentours. La tour ainsi que les murailles ont été construites en galets roulés, seuls matériaux disponibles à l’époque.

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Patrimoine Oraison : le pont roman

Le pont roman fut construit pour amener au village, l’eau de la source de la Boucharde. Les anciens avaient canalisés l’eau grâce à des conduits en terre cuite vernissée de la source jusqu’aux fontaines. On le nommait « aqueduc des fontaines « . Selon les archives, de nombreuses fontaines existaient déjà en 1697. La construction d’un pont de pierre fut mise aux enchères du 05 au 27 août 1696 et baillé à Monsieur André Brun Barthellemy, Antoine Astoin et Jean Vallon. Il fut achevé en 1698.

Les caractéristiques du pont :

  • largeur entre les deux piliers : 14 mètres
  • largeur de la voûte de l’arche : 2.50 mètres
  • largeur du passage piéton : 1.70 mètres.

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Patrimoine Oraison : le Café du Commerce

Le Café du Commerce est un des plus vieux cafés, il est unique de par son style 1900. Auparavant, on le nommait le Cercle de l’Union ou Chambrée de l’Union. C’était, à ce moment là, une sorte de club où seule la gente masculine y était admise. Ces Messieurs avaient les mêmes convictions politiques et religieuses. Il existait d’autres cercles : le Cercle de la Renaissance, le Cercle de La Concorde, La Société Musicale. Le soir du 23 novembre 1870, des querelles eurent lieu entre le Cercle de L’Union et le Cercle de La Renaissance. De ce fait, le 02 décembre 1870, les deux cercles furent dissous. Plus tard, en 1897, Monsieur Fortuné Richaud acheta le Café du Commerce et fit de nombreux travaux. C’est à lui que l’on doit ses merveilleuses décorations à l’intérieur du café : rosaces, guirlandes, médaillons, vitres gravées, miroirs, …

Le Café a été repeint début novembre 2003, ce qui le met encore plus en valeur.

Un cliché magnifique sur l’architecture que l’on n’oublie pas si l’on prend la peine de regarder avec attention !

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Patrimoine Oraison : les 9 fontaines

On répertorie neuf fontaines dans la ville d’Oraison et trois lavoirs. Certaines d’entre elles existaient déjà en 1697. C’est dans ce petit village, autrefois, que les habitants ont pu grâce aux fontaines avoir de l’eau potable (source de la Boucharde) près de chez eux. L’eau était un bien précieux, les fontaines étaient des lieux de rencontres puisque l’on venait chercher de l’eau et lavait le linge. C’était les bugadières (les dames qui lavaient le linge) qui venaient autour des lavoirs. Elles mettaient une cagette avec de la paille pour poser leurs genoux afin de ne pas les abîmer car la tâche était longue et difficile. Le lavoir se composait d’un bac de rinçage en amont et d’un bac de lavage en dessous. La poutre en bois servait à étendre le linge.

Vous pouvez parcourir la promenade des fontaines en 50 minutes, fascicule disponible à l’Office de Tourisme.

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Patrimoine Oraison : le pont sur la Durance

Les communications entre La Brillanne et Oraison étaient très difficiles car le pont entre ces deux villages n’existait pas. On se servait d’un bac tiré par des chevaux pour traverser la Durance d’une rive à l’autre. C’est seulement en 1888 que le pont fut inauguré en présence de Frédéric Mistral. La ville d’Oraison fut enfin désenclavée. Une plaque d’inauguration se situe sur le côté du pont sur un des piliers.

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La visite botanique au lac des Buissonnades

Venez découvrir le sentier botanique du lac des Buissonnades… Au programme : la ripisylve, les herbacées, les plantes aquatiques sans oublier les dégustations (suivant la saison) mais également la possibilité de voir des animaux…comme le ragondin !

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Patrimoine Oraison : les pigeonniers

Il existe plusieurs pigeonniers (recensement en cours) sur la commune d’Oraison :

Ils ont été construits à partir du XVI° siècle jusqu’au XIX° siècle. Ils permettaient à leur propriétaire de manger des pigeonneaux et de ramasser la colombine, engrais dont on se servait pour les cultures d’oliviers, de chanvre, de vignes ou pour le jardinage.

Ils étaient orientés de façon à ne pas avoir le vent de face, la grille d’envol se situait donc côté Sud pour permettre aux pigeons d’avoir toujours chaud. Le crépi, très fin, sur les murs empêchait les prédateurs (rats, belettes, fouines…) de grimper. Au pire, les carreaux de terre cuite émaillée ou la corniche en pierre de taille leur rendaient toute ascension impossible …

On retrouve plusieurs types d’architecture à Oraison : les pigeonniers isolés quadrangulaires, les pigeonniers en fronton de façade et les pigeonnniers intégrés aux bâtiments de la ferme. Les alvéoles sur la photographie font parties d’un pigeonnier intégrés aux bâtiments d’une ferme : La Baume.

Les alvéoles (boulins) permettent aux pigeons de nicher.

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Patrimoine Oraison : les oratoires

La ville d’Oraison possède cinq oratoires :

L’oratoire Saint Denis situé au pied de la colline du Tholonet

L’oratoire Saint Sébastien situé sur l’avenue Flourens Aillaud après le pont sur le Rancure en face de la maison de retraite « Les Bois de Galfard »

L’oratoire Saint Sauveur sur l’avenue Francis Richard en face de la salle polyvalente

L’oratoire Saint Joseph de la Baume près des ruines de la ferme La Baume.

L’oratoire Saint Joseph sur le chemin du Thuve.

L’oratoire est une petite chapelle élevée sur le lieu témoin d’un événement considéré comme miraculeux, ou pour conserver un souvenir religieux.

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Patrimoine Oraison : les pierres à charrettes

De nombreuses pierres à charrettes ont été répertoriées dans le centre ville.

C’est un petit élément de patrimoine souvent méconnu mais qui avait auparavant une fonction importante.

En effet, les charrettes, la plupart du temps tirées par les chevaux, circulaient dans le village mais les rues ou les entrées de garages étaient très étroites. Alors, on mettait des pierres dans les angles afin que le milieu de la roue glisse sur la pierre et permette à la charrette de tourner d’un coup. Mais ces pierres permettaient également de ne pas abîmer les angles des maisons.

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Patrimoine Oraison : les décrottoirs

Le mot à lui seul est une énigme ! Qu’est ce qu’un décrottoir ?

“gratte – pieds” ou “gratte – boue” sont, peut être, des mots plus familiers pour vous.

Le dictionnaire donne comme définition : “lame de fer horizontale, fixée au mur extérieur d’une maison, pour permettre de gratter la boue des semelles”.

Ces petites choses anodines servaient beaucoup à nos anciens puisqu’ ils leur permettaient d’enlever la boue sous leurs chaussures et de ne pas salir l’intér ieur des maisons.

Un petit ustensile utile que nos anciens utilisaient tous les jours !

Ces décrottoirs sont le patrimoine puisqu’ils font partie intégrante des habitudes de nos ascendants. Il faut donc les préserver.

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